The Economic Equity Alliance (the “Alliance”) was initiated by the Canadian Women’s
Chamber of Commerce in January 2023 to bring together organizations representing the
interests of solo entrepreneurs and self-employed individuals. Nancy Wilson, the CEO of
CanWCC, realized after attending government consultations with other chambers of
commerce that the interests of her members were not being represented. She secured
funding for the Economic Equity Alliance project to see if she could find common ground
with others. She hired Judy Rebick, a well-known feminist activist with outstanding
coalition-building skills, as an advisor to the project and set out to see if an alliance could
be constructed that would represent the interests of self-employed individuals, whether
they call themselves entrepreneurs, small business people, artists, freelancers,
self-employed or gig workers.
In this report, we outline the critical issues identified through this work and insist on an
economic interest that differs from the classic business/labour dichotomy.
This report defines self-employed as someone who earns business or professional income
(distinct from employment income) and has no employees (paid or unpaid). Statistics
Canada calls this category “own-account workers” but we will use the term self-employed.
Equity-deserving groups are disproportionately represented in self-employment:
● 10% of the Canadian labour force are self-employed.
● 80% of women entrepreneurs are self-employed.
● 50% of Black and 68% of Indigenous entrepreneurs are self-employed.
● 25% of all self-employed individuals are people of colour Invisible Entrepreneurs
● 18% of individuals living in rural Canada are self-employed.
Public policy discussions about small business consistently focus on employers and formal
waged with benefits job creation. This excludes 10% of Canadian businesses and workers,
making it harder for them to survive, make a living, and grow their businesses. There is no
recognition that the self-employed individual is an employer of one. There is also no
recognition of self-employed business owners’ indirect economic contribution, providing
goods and services to each other, the public, and small and medium-sized businesses
(SMEs).
Les entrepreneurs invisibles: L’impact de la négligence de la politique concernant des petites enterprise sur les travailleurs indépendants
L’Alliance pour l’équité économique (l’Alliance) a été créée par la Chambre de
commerce des femmes canadiennes (CCFC) en janvier 2023 afin de rassembler les
organisations représentant les intérêts des entrepreneurs individuels et des
travailleurs indépendants. Après avoir assisté à des consultations
gouvernementales avec d’autres chambres de commerce, Nancy Wilson, PDG de la
CCFC, s’est rendu compte que les intérêts de ses membres n’étaient pas
représentés. Elle a obtenu un financement pour le projet l’Allianceafin de voir si elle
pouvait trouver un terrain d’entente avec d’autres. Elle a engagé Judy Rebick, une
activiste féministe bien connue qui possède des compétences exceptionnelles en
matière de création de coalitions, en tant que conseillère pour le projet et a
entrepris de voir s’il était possible de créer une alliance qui représenterait les
intérêts des travailleurs indépendants, qu’ils se nomment entrepreneurs, petits
entrepreneurs, artistes, freelances, travailleurs autonomes ou travailleurs
occasionnels.
Dans ce rapport, nous soulignons les questions essentielles identifiées dans le
cadre de ce travail et insistons sur un intérêt économique qui diffère de la dichotomie classique entreprise/travail. Ce rapport définit le travailleur indépendant comme une personne qui gagne un revenu d’entreprise ou professionnel (distinct du revenu d’emploi) et qui n’a pas
d’employés (rémunérés ou non). Statistique Canada appelle cette catégorie “travailleurs à leur compte”, mais nous utiliserons le terme ” travailleur indépendant “.
Les groupes méritant l’équité sont représentés de manière disproportionnée dans
l’emploi indépendant :
● 10% de la population active canadienne sont des travailleurs indépendants.
● 80% des femmes entrepreneurs sont des travailleurs indépendantes.
● 50% des entrepreneurs Noirs et 68 % des entrepreneurs Autochtones sont
des travailleurs indépendants.
● 25% des travailleurs indépendants sont des personnes de couleur.
● 18% des personnes vivant dans les zones rurales du Canada sont des
travailleurs indépendants.
Les discussions de politique publique sur les petites entreprises se concentrent
systématiquement sur les employeurs et la création d’emplois formels rémunérés
avec des avantages sociaux. Cela exclut 10% des entreprises et des travailleurs
canadiens, ce qui rend plus difficile leur survie, leur gagne-pain et le
développement de leur entreprise. Il n’est pas reconnu que le travailleur
indépendant est l’employeur d’une personne. Il n’y a pas non plus de
reconnaissance de la contribution économique indirecte des propriétaires
d’entreprises indépendantes, qui fournissent des biens et des services les uns aux
autres, au public et aux petites et moyennes entreprises (PME).